
François, un champion deux étoiles !

Quel enfant n’a pas rêvé au détour d’une nuit étoilée de gagner la médaille d’or et de monter sur la plus haute marche du podium ? Eh bien, un de nos jeunes Sociétaires a déjà réalisé ce rêve à seulement douze ans.
Originaire du Tarn, François Salas est devenu, il y a quelques semaines, double champion de France de Judo FSGT (Fédération Sportive et Gymnique du Travail) dans sa catégorie Benjamins.
Avec une étonnante maturité, il nous raconte son parcours, son vécu de la compétition et son avenir… qui pourrait en surprendre plus d’un !

François, comment t’est venue cette passion pour le judo ?
François Salas (FS) : « Mon papa Fabrice en a fait jusqu’à ses 25 ans. Il était ceinture noire 2ème Dan et il a m’a transmis sa passion. J’ai alors commencé très petit, à 3 ans et demi, au club de mon village à Lisle-sur-Tarn. Puis je suis parti au club de Gaillac pour faire de la compétition. »
Qu’est-ce qui te plaît dans ce sport ?
FS : « J’aime bien ces valeurs de respect et la rigueur qu’il peut y avoir sur un tatami. C’est un sport où la maîtrise de soi et le calme sont très importants si on veut réussir. Et puis j’adore ce parfum des compétitions officielles où tout peut se gagner ou se perdre en une seconde ! »
Justement, après ton titre de champion de France l’an passé à Lille, tu as réussi l’exploit de le conserver cette année à Gardanne (13). Raconte-nous un peu cette épopée…
FS : « La veille du grand départ, le vendredi, j’étais un peu tendu à l’idée de remettre mon titre en jeu face à 22 autres judokas (qualifiés chacun au niveau régional). Par contre, une fois arrivé sur les tatamis, tout est redevenu normal pour moi. Comme d’habitude je me suis mis dans ma bulle. Les trois combats de poule se sont bien passés en les gagnants par ippon. J’ai gagné mon quart et ma demie par Waza-ari. Et enfin la finale face à un judoka de la région parisienne : le meilleur souvenir pour moi. Mes copains (Terry et Tony) étaient là avec mes parents pour m’encourager. Il paraît que Maman (Bérengère) a crié très fort pendant ce combat (il rigole). En tout cas, comparé à mon premier titre l’an passé, j’ai vraiment pu savourer cette fois-ci et me rendre compte de ce que c’était que d’être champion de France. J’en ai même pleuré à la fin de la finale ».
Et maintenant alors, quel est ton objectif ? Le triplé ?
FS : « Je vais vous surprendre mais je vais ranger ma ceinture orange et verte pour un petit moment. En même temps que j’étais au judo, j’ai voulu essayer le rugby à Gaillac, pour copier mon frère Nicolas, mon tonton Thibaut (double champion de France Reichel) et retrouver mes copains. J’aime l’esprit et cette ambiance. Je me régale à jouer 9 ou 10. En plus, j’ai eu la chance de réussir les détections du Stade Toulousain. Je m’entraîne là-bas une fois par semaine. On verra donc la suite mais j’ai envie de tenter l’aventure. Même si Maman préfèrerait le Castres Olympique (rires)… Peut-être qu’un jour je reprendrai le judo ! »
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